lundi 25 avril 2016

Mon Dark Side

Amis de la vraie vie ou de l'Internet, il faut qu'on cause!

Avec ce blog, je vous ai embarqué dans mon intimité (enfin pas toute entière quand même, je choisis ce que je veux bien vous raconter...ou pas). Et bien entendu, magie ou perversion du Net, je me présente sous le jour le plus avantageux possible.

Sauf que, puisque mon blog reflète la réalité et une grande partie de ma personnalité, il me faut rétablir l'équilibre.

Si je suis souvent cette maman attentionnée, cette presque épouse dévouée (si si) qui cherche à nourrir ses enfants avec du bio, à créer un environnement serein, tendre et rose bonbon pour ses Littles, ces dernières vous confirmeront qu'en cas de nuits blanches répétées, je suis capable de me transformer brutalement en maman-dragon.

Mais ce n'est pas tout. Si je résiste plutôt bien à la pression (j'ai une fâcheuse et récurrente tendance à me retrouver dans des situations où elle s'accumule de toute façon), il arrive un moment où trop c'est trop.

Et c'est là que mon Dark Side resurgit! Mon côté sombre. L'autre facette de Moi qu'avec le temps, j'ai appris à connaitre (à défaut de l'avoir totalement apprivoisée).

La semaine dernière, je n'étais pas bien. La perspective de reprendre le boulot, avec des collègues nocives, isolée de ce qui faisait le sel de ma vie professionnelle il y a quelques années, m'a fait replonger dans cet état de mélancolie que je connais si bien.

Dans ces moments-là, je suis rongée d'angoisses indescriptibles, irascible, instable émotionnellement. Je passe de la colère aux larmes. Un rien me fait m'effondrer. Normalement, je ne laisse rien transparaître à l'extérieur (bon, pour le coup, là c'est foutu, tout le monde saura!), ce sont mes proches qui essuient les plâtres de cet état dépressif, qui épongent mes crises de larmes ou qui absorbent mes éruptions de colère.

Je soigne mes angoisses à grands coups de chocolat, de clopes (sachant que je suis non-fumeuse en temps normal), j'écris dans ma multitude de carnets ou sur des feuilles volantes, je broie du noir et je mouline dans mon coin en attendant que ça passe. Très souvent, ces périodes débouchent sur de brillantes idées du genre repasser une licence de psycho à 32 ans ou ouvrir un blog...

Maintenant, vous savez.... Vous restez quand même?

Moi, en mode Dark Lisor, ainsi que me surnomme le Presque Mari, également auteur de la photo.

5 commentaires:

  1. Oh que oui je reste! Je campe même ;-) courage ma jolie, le premier jour est un peu dur et puis la routine revient si vite... Quant aux collègues nocives, mépris aristocratique!

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    1. Merci ma Frau Pruno! Je vais chausser mes escarpins et leur tourner le dos! Plein de bisous <3

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    2. Exactement! Essaie de te blinder et de faire abstraction...

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  2. Moi aussi je reste et jen redemande. Pour ma part j'ai tendance à tout tourner à la dérision ce qui me permet de me lâcher ouvertement sur les gens nocifs et méchants, tout le temps et surtout quand ils sont à côté de moi !! Ça fait un bien fou !! C'est mon côté pervers.

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    1. Mdr! En temps normal, je fuis ce genre de personnes mais là, je n'ai pas le choix. On bosse dans un petit service donc je suis obligée de faire avec! Tant pis, je me lâcherai sur le blog pour décompresser... Bisous Aurélie.

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