mardi 10 novembre 2015

Les devoirs, ce merveilleux moment d'échange familial!

Little 1 est rentrée en CP cette année. Nous découvrons donc les soirées-devoirs. Ces soirées où ton enfant est fatigué/énervé par sa journée d'école et où il faut encore remettre le nez dans les cahiers.

Alors en théorie, c'est bien beau les devoirs: ça te permet de suivre l'évolution de ton rejeton. Tu prends une part active dans son apprentissage de la lecture, du calcul,... C'est un moment de partage où tu participes à sa vie scolaire.



En pratique, il y a les soirs avec et les soirs sans.

Les soirs avec, ton chérubin est bien disposé, pas trop fatigué. Les devoirs s'enchaînent rapidement. Il est fier de te montrer ce qu'il sait faire, ce qu'il a appris.

Les soirs sans, le gosse est  crevé. Tu le détectes tout de suite, dès le goûter. Il est énervé, se cherche avec sa frangine, parle dans tous les sens, ne tient pas assis sur sa chaise. Là, tu SAIS que tu vas en ch***!

En pratique ça donne un gamin qui va mettre 10 minutes à lire un mot que, pourtant, il connaît, voir qu'il a déjà lu deux lignes au dessus (ça s'est vraiment pour éprouver les nerfs du parent pas du tout, lui, fatigué par sa journée). C'est ce gosse qui va faire tomber cinq fois d'affilée son stylo (ou casser deux fois la mine de son crayon. Au choix). C'est celui qui va se trémousser sur sa chaise, qui va se retrouver dans des positions incroyables pour te signaler que son petit corps a atteint sa dose maximum de contraintes pour la journée. C'est ce moment où tu te transformes en monstre devant sa mine déconfite parce que vraiment il fait de son mieux, mais là il sature!

La maîtresse de Little 1 donne des devoirs à dose raisonnable. Un peu de lecture et autre chose comme poésie ou maths ou vocabulaire ou petite dictée de deux-trois mots à préparer.
Certains soirs, il nous faut cinq minutes. D'autres, il faut un bon quart d'heure, voir plus, pour en venir à bout. Ça paraît peu mais c'est très long pour un enfant de six ans!

Nous sommes encore novices dans les devoirs mais, je crains malgré tout que, si on fait un bilan en fin d'année, on comptabilisera plus de soirs "sans" que de soirs " avec". Enfin, ce n'est qu'un pressentiment...

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