mercredi 9 décembre 2015

Laisser pleurer bébé

Non mais quelle horreur! (Première pensée)

Et pourtant.

Pour Little 1, il était hors de question de la laisser pleurer. Sauf qu'elle pleurait tout le temps. Que dis-je? Elle hurlait! Y compris dans les bras. Seule exception: quand elle était au sein, parfois pendant une heure. Ah, il m'en a fallu du temps pour décrypter les pleurs de ma première née! Ma meilleure amie m'avait conseillé de la laisser pleurer: au bout de 20 minutes ils s'endorment, lui avait dit son médecin. Et c'est vrai, en désespoir de cause, quand elle a eu 6 semaines, je l'ai laisser s'époumoner dans son lit plusieurs fois, le cœur en miettes et au bord des larmes. Jusqu'à ce qu'elle tombe d'épuisement et dorme enfin quelques heures d'affilée.

Little 2 dormait plus et pleurait moins. Néanmoins, à partir d'un mois, les pleurs "du soir" (qui en fait peuvent se produire à n'importe quel moment de la journée ) ont fait leur apparition. En tant que maman, désormais expérimentée, je savais reconnaître ces pleurs "de décharge" et je les laissais s'exprimer cinq à dix minutes avant de lui donner une tututte pour les besoins de sucion et mon doigt dans sa petite main pour l'apaisement. Dodo assuré.

Avec Little 3, nous apprenons au jour le jour à nous adapter à ses besoins, qu'elle exprime à travers ses pleurs. Pleurs de faim, coliques, maux de ventre, pleurs de décharge, j'arrive plutôt bien à décrypter les larmes de mon bébé (avec une pensée pour ma pauvre Little 1 qui a essuyé les plâtres de ses parents débutants). Mais chaque bébé a aussi son caractère. Et autant Little 2 pouvait rester tranquillement éveillée dans son transat ou sa balancelle, en l'absence de faim ou de douleurs, laissant au reste de la famille le temps de vaquer à ses occupations, notre Little 3 est un bébé qui a énormément besoin des bras et le fait savoir. Ce qui complique un peu les choses. Surtout quand c'est la troisième et qu'il y a les grandes sœurs et toute l'intendance de la maison à gérer aussi. Du coup, nous n'avons pas le choix: nous sommes obligés de la laisser pleurer, le temps de nous occuper du reste même si nous la prenons dans nos bras dès que nous pouvons. Aujourd'hui, nous essayons de diviser notre temps en trois. Ce n'est pas pour rien, qu'à partir de trois enfants, on rentre dans la catégorie famille nombreuse. Les enfants sont obligés d'attendre leur tour. Et nous sommes obligés d'apprendre à rester zen malgré les pleurs et les sollicitations diverses.

2 commentaires:

  1. Dans ces cas chez nous on dit "il faut bien aussi qu'il se fasse la voix" !!! Et 10 minutes plus tard je cours dans les escaliers pour prendre bébé dans mes bras ;)

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    1. Avec la troisième, ce que je trouve difficile c'est d'être disponible pour les trois en même temps. Du coup, il faut que chacune apprenne à attendre son tour y compris bébé qui manifeste sa désapprobation! Chapeau, toi qui doit en gérer cinq!

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