vendredi 2 septembre 2016

L'angoisse de la rentrée

Je vous aurais bien fait un article tout mignon, tout guimauve sur cette rentrée 2016, la petite section, le CE1, mes bébés qui grandissent et tout et tout.

Mais en vérité, je ne suis pas dans un état d'esprit rose bonbon. En fait, ce mois de septembre me fout les jetons. J'ai l'impression de me retrouver face à une montagne de choses à faire et de ne pas réussir à y parvenir.

C'est que, voyez-vous, je suis assez angoissée de nature. Mais une angoissée, vraie de vraie. Du genre à m'angoisser pour tout, tout le temps, pour tout le monde. Du genre à me retrouver prostrée, la peur au ventre, quand l'angoisse devient trop forte à gérer. Souvent, heureusement, j'arrive à la canaliser. Mais depuis quelques jours, c'est difficile.

D'abord, je me sens assez fatiguée (j'ai des circonstances atténuantes: j'ai 3 enfants et je viens de passer un mois 24h/24h avec elles). Et puis, comme pour tout le monde, septembre rime avec nouvelle organisation. En travaillant à temps plein, il faut que tout soit millimétré. Je sais d'expérience, que, souvent, fin septembre, je suis sur les rotules. Or là, on en est qu'au début. Rien n'est calé et déjà des impondérables viennent se greffer: Rendez-vous médicaux à caser, problèmes de garde de dernière minute pour Little 3,... En fait, le quotidien est déjà tellement chargé, alors, si en plus, des imprévus se greffent à ça, j'ai l'impression d'être à deux doigts de disjoncter environ 10 fois par jour.

Mes techniques habituelles pour souffler et me ressourcer (essayer de prendre un moment pour moi, méditer, écrire,...) ne me sont d'aucun secours ces jours-ci. Je dors mal et je suis fatiguée.

D'habitude, je suis plus sereine en septembre. J'aime bien la rentrée et son renouveau. C'est une des périodes de l'année que je préfère. Mais cette année, j'ai l'impression d'être submergée avant même d'avoir commencé...






8 commentaires:

  1. mince.. courage ! c'est toujours dur de reprendre le rythme, chez nous j'ai du noté tous les rendez vous qu'on avais pris a droite a gauche et les semaines vont être chargées.. est ce que tu as moyen de te faire aider un peu ? 3 enfants et un boulot a plein temps, tu es de toute façon une super maman..

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    1. Merci ma belle! Tu sais, on est deux à la maison et on a les grands-parents qui nous filent un coup de main... Je n'ose pas imaginer comment font celles qui sont seules. A certains moments, je gère, à d'autres, je panique... Gros bisous.

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  2. Alors, on respire avec le ventre, on se fixe des objectifs RAISONNABLES, et surtout on se dit que c'est pas grave s'il y a des ratés. Essaie de repousser les RV médicaux qui ne sont pas urgents au mois suivant, et dis toi que tu vas y arriver. Septembre parait toujours insurmontable, et on y arrive toujours ! Courage !!!

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    1. Tu as raison (et tu sais de quoi tu parles lol). C'est la première année que je flippe comme ça et que ça dure. Bon, il va bien falloir assurer de toute façon! Bisous

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  3. Coucou. Mais ne t'inquiète pas ! Tout va bien se passer, j'en suis sûre ! Mais c'est vrai que septembre rime avec réorganisation des modes de garde des enfants et du coup c'est une période assez stressante. Je suis dans le même état que toi en ce moment. Mais il faut se dire que dans quelques semaines tout roulera et on aura pris nos nouvelles habitudes jusqu'en juillet prochain. Allez plein de courage ! Gros bisous

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    1. En fait, je viens de me rendre compte qu'il s'agit de ma première rentrée en tant que maman de trois enfants.... L'an dernier j'étais enceinte. C'est donc un nouveau challenge qui s'annonce et qui m'angoisse un peu je dois dire. Gros bisous ma belle!

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  4. Ne panique pas, prends les choses les unes après les autres. Tout se fera, peut-être dans le désordre, peut-être avec du retard... Et surtout regarde tout ce que tu as déjà accompli ;)
    Courage ma jolie <3

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    1. Merci Aileza! Ces foutus attaques de panique me compliquent la vie. En fait, je crois que le souvenir de l'hiver dernier, la fatigue et tout me font redouter de ne pas y arriver. Allons y pas à pas, tu as raison. Gros bisous!

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